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 8.3. Shift Light

Le shift light permet au pilote qui n'a pas les yeux sur le compte tour de savoir quand passer les rapports afin d'exploiter au mieux les caractéristiques du moteur.

Il existe de nombreux sites qui proposent des schémas. C'est en les regardant qu'est né le premier projet expliqué ci-dessous. Mais mes connaissances étant limitée et souhaitant faire quelque chose de précis, j'ai abandonné cette piste pour passer au 2° projet (présenté un peu plus bas).

 

 

I - PREMIER PROJET (utilisant un convertisseur fréquence/tension puis un comparateur de tension) ABANDONNE : - (

C'est la solution la plus économique d'après tout ce qu'on peut trouver sur le sujet sur Internet. L'idée est de recueillir les impulsions en provenance de l'allumage pour les convertir en tension continue proportionnelle à leur fréquence (et donc au régime moteur). Il faudra ensuite comparer cette tension à des valeurs fixes correspondant aux seuils d'allumage des différentes diodes.

Etape 1: Recueil du régime et conversion en tension continue :

Pas fait !

 

Etape 2: Circuit comparateur :

Le principe de fonctionnement est vraiment simple : on compare une tension correspondant au régime moteur à plusieurs tensions fixes. Le dépassement de chacune de ces tensions seuils déclenche l'allumage d'une diode en sortie du comparateur.

Du coup, le coeur du système est le circuit intégré contenant les comparateurs : il s'agit du LM 324. Pour moins de 1 euro, il contient 4 circuits de comparaison identiques, et permet donc de commander 4 diodes.

Chacune des diodes sera reliée à une sortie, le signal "régime moteur" aux entrées "INPUT+" (le même pour toutes), et les seuils aux entrées "INPUT -". Lorsque le signal dépasse un seuil, la sortie correspondante est activée et la diode s'allume !

Shift Light 

 

 

 

 

 

Pour le détail du branchement, je me suis inspiré du schéma à 4 leds de cette page, qui au passage vous détaille tous les principes de fonctionnement.

La principale différence à apporter pour une utilisation en sport auto est la suppression du pont diviseur de tension multiple au profit de plusieurs résistances réglables. En effet il ne s'agit pas simplement d'avoir un ordre de grandeur du signal d'entrée, mais de déclencher l'allumage des diodes pour des seuils bien précis et réglables... Ce qui nous amène à l'étape n°3 :

Etape 3 : Création des tensions de référence :

Chaque seuil sera obtenu en divisant une tension fixe avec un potentiomètre ajustable. Le problème est que la batterie ne délivre pas une tension tout à fait constante du fait de l'action de l'alternateur. Il faut donc passer par un régulateur de tension fixe : Dans notre cas, un 7812 fera l'affaire. Il délivre 12 V régulés en sortie, pour moins de 1 euros. Cette tension permet également d'alimenter le LM324. Il faudra donc ajouter une résistance de 330 ohms en série avec chaque diode de sortie ! (Explication : alimenté en 12V en entrée, on aura environ 12V en sortie, tension trop élevée pour brancher les diodes directement)

En pratique :

Les "INPUT +" reçoivent la tension représentant le régime moteur (les 4 sont reliées et reçoivent le même signal).

Les  "INPUT -" reçoivent chacune une des 4 tensions seuils.

Les "OUTPUT" sont reliées aux diodes en série avec une résistance de 330 ohms.

Vcc + (alimentation du composant) est reliée au 12V régulé issu du 7812

Vcc - est reliée à la masse,

Ce qui donne (il en manque la moitié pour ne pas surcharger le schéma) :

Shift Light 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et une fois monté sur une platine de test (en utilisant un potentiomètre pour simuler le régime moteur) :

 

Et là le problème se pose : comment faire pour l'étape 1 ??? Apparemment il y aurait pas mal de parasites avec le signal d'allumage, ce qui a conduit à la réalisation du projet suivant :

 

II - SECOND PROJET (utilisant un ARDUINO) :

L'Arduino est une platine complète qui permet à partir du même matériel de développer une multitudes d'applications différentes sans avoir à modifier un circuit ! En effet il comprend un microcontrôleur gérant des entrées sorties, et il suffit de modifier le programme de ce composant pour obtenir un comportement différent du même montage. De plus la programmation ou l'exécution du programme utilisent le même matériel, contrairement aux autres microcontrôleurs. Enfin le dernier avantage est l'utilisation d'un langage de programmation bien plus intuitif que l'assembleur !

Le projet réalisé utilise donc un Arduino seul, avec en sortie les diodes et en entrée le signal pris entre le calculateur et le compte tour. Ce dernier étant en 12V, il a fallu ajouter un potentiomètre pour ne pas dépasser 5V.

J'ai utilisé 2 programmes différents avec ce montage : l'un pour regarder le signal sortant du calculateur (à la manière d'un oscilloscope), l'autre pour le shift light proprement dit.

Voilà les courbes relevées en se branchant sur le fil du compte tour entre le calculateur et le tableau de bord :

Shift Light En bas au ralenti et en haut à 3000 tr/min => la fréquence augmente avec le régime. Au ralenti il y a beaucoup de parasites.

Le principe du programme réalisé est donc de compter les passages au dessus ou en dessous de 500, et d'allumer les diodes en conséquence, en fonction de valeurs déterminées par l'expérience.

Quelques photos du montage :

Shift Light Shift Light

 

 

Shift Light Shift Light Shift Light